DUFRESNE, Diane

DUFRESNE, diane
Curriculum / art visuel
Biographie et discographie
Formation
Diane Dufresne était principalement autodidacte en art visuel avant qu’elle étudie le dessin et la peinture avec le Frère Jérôme Paradis au Collège Notre-Dame de Montréal sur une période de 10 ans dans les années 80. C’est avec ce brillant pédagogue et artiste de renom qu’elle a pu développer son propre style gestuel, libre et original propre à sa personnalité.
Collections
Loto-Québec
(Deux toiles, série « Les Brutes », 2008)

Diane Dufresne doit abandonner l’école à 15 ans, suite au décès de sa mère. Puis, à 18 ans, juste avant de s’envoler pour la France, Diane Dufresne interprète sur une scène à Montréal des textes d’Aragon, Ferré, Brel. En 1962, elle part, à Paris, étudier le chant chez Jean Lumière et l’art dramatique chez Françoise Rosay et, en 1966-1968, elle est engagée dans des cabarets de la rive gauche où elle chante Vigneault, Ferland, Léveillé, et chante également dans des revues, des musiques de films et, pour la radio, elle fait même des jingles.
Sa carrière démarre vraiment à l’automne 1972, avec la sortie de son premier 33 tours Tiens-toé ben, j’arrive ! En 1973, à la Place des Arts de Montréal, c’est la consécration et les autres pays francophones ne tarderont pas à être également séduits par cette femme.
Le parolier Luc Plamondon écrit les paroles de ses premières chansons marquantes, lesquelles sont mises en musique par le compositeur François Cousineau (qui a été le compagnon de Diane Dufresne dans les années 1970), chansons où se concentrent l’intensité, l’humour, l’autodérision, une certaine dose de provocation, un romantisme rock’n’roll jovial et réjouissant, non dépourvu de violence, qu’elle interprète de sa signature vocale très personnelle.
Puis c’est le triomphe à l’Élysée-Montmartre en 1977 et à l’Olympia, l’année suivante. À Québec, elle donne des spectacles thématiques (comme La Nuit à Fellini, La Nuit en rose…), où les gens viennent déguisés en fonction du thème. Si en France, Diane est une chanteuse, au Québec, elle est devenue une légende vivante. En 1978-1979, elle participe à la comédie musicale Starmania.
Dès les années 1970, parallèlement à sa carrière de chanteuse, elle se consacre à la peinture et fréquente l’atelier du Frère Jérôme, une rencontre qui se révèlera déterminante dans son parcours d’artiste et qui lui permettra d’explorer d’autres facettes de la création.
Dans les années 1984-1985, la collaboration avec son parolier Luc Plamondon se termine, car elle veut se tourner vers des poètes français comme Michel Jonasz, Serge Gainsbourg, Jacques Higelin et en particulier Pierre Grosz qui lui écrira l’album Top-secret puis Les Papillons et Épine de rose. Diane Dufresne commence alors à ménager ses forces et elle ne donnera des concerts que tous les deux à trois ans. Pour elle, les méga concerts se terminent et, dans les années 1990-98, elle se tourne vers d’autres valeurs, avec des chansons plus calmes, moins rock.
En 1998, elle remonte sur scène pour son spectacle Réservé, mis en scène par Richard Langevin, son mari. Le spectacle, mi théâtre, mi tour de chant, est beaucoup plus « sage », on est loin de sa période « rock ». Elle reviendra au rock, avec sa tournée mondiale En liberté conditionnelle entre 2002 et 2003 qui, ne devant faire que quelques dates, deviendra une tournée mondiale, en Europe (où le spectacle avait pour titre Merci).
Au cours des années suivantes, elle se fait plus discrète auprès des médias, mais est toujours présente sur scène, notamment en 2005, alors qu’elle offre un spectacle et un album consacré au compositeur allemand Kurt Weill, avec l’Orchestre Métropolitain du Grand Montréal, dirigé par Yannick Nézet-Séguin.
En 2006, elle crée le spectacle Plurielle, se produisant dans des salles plus intimistes, où ses fans se donnent rendez-vous avec un égal bonheur. Le 29 juillet, au Stade Olympique de Montréal, elle participe à la grande cérémonie d’ouverture des premiers Outgames mondiaux. En octobre, lors de la 28e édition du Gala de l’ADISQ (Association québécoise de l’industrie du disque, du spectacle et de la vidéo), elle est honorée d’un Félix hommage pour l’ensemble de son œuvre.
En 2007, elle revient avec l’album Effusions, auquel collaborent plusieurs Québécois, dont le pianiste Alain Lefèvre, l’auteur-compositeur-interprète Daniel Bélanger et l’astrophysicien Hubert Reeves. La sortie de cet album se prolonge avec la présentation, à la Société des arts technologiques de Montréal (du 7 novembre au 23 décembre), de ses tableaux les plus récents. Ce projet s’inscrit dans une démarche artistique intégrant les activités de musique de chant et d’art visuel. Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées au Québec, aux États-Unis et en Europe.
L’été 2008, elle monte un spectacle aux FrancoFolies de Montréal, intitulé Terre planète bleue. Diane Dufresne y assure la mise en scène du spectacle aux côtés de Guy Caron, et offre un hymne à la planète, mêlant plusieurs disciplines artistiques et des cultures variées. Elle est aussi promue chevalier de la légion d’honneur en juillet 2008
En novembre 2008, elle se produit sur la scène du Théâtre des Bouffes du Nord à Paris, avec une douzaine de dates.
Le 18 septembre 2009, paraît au Québec un livre de Bruno Roy, Les Cent Plus Belles Chansons du Québec, recueil de cent textes incontournables illustrés par Diane Dufresne.
Puis, sort son livre Mots de tête, le 2 novembre 2009 au Québec et le 11 février 2010 en France : 256 pages entre autobiographie et confidences.
En 2010 elle présente le grand spectacle « Sinéquanone » sur la grande scène du quartier des spectacles à Montréal
L’exposition MURàMUR, de Diane Dufresne et Richard Langevin, se tient du 3 février au 9 mai 2010 à la galerie Loto-Québec, de Montréal.

A l’automne 2012 elle présente ses nouvelles toiles à la galerie Lounge TD de la Maison du Jazz de Montréal. Elle est également en concert avec les Violons du Roy dans une dizaine de villes y compris la nouvelle Maison Symphonique de Montréal le 9 décembre.
En 2012 et 2013 elle présente le spectacle « Diane Dufresne et les Violons du Roy » à plus de 15 reprises mais plus particulièrement à la nouvelle salle symphonique de Montréal pour 3 soirs. En 2014 apparaît le disque « live » de la captation audio en salle.
A l’automne 2014 ce spectacle sera présenté au Châtelet à Paris le soir de son anniversaire.
En art visuel Diane Dufresne était principalement autodidacte avant qu’elle étudie le dessin et la peinture avec le Frère Jérome Paradis au Collège Notre-Dame de Montréal sur une période de 10 ans dans les années 80. C’est avec ce brillant pédagogue et artiste de renom qu’elle a pu développer son propre style gestuel, libre et original propre à sa personnalité. Depuis 1993 elle a présenté plus de vingt-cinq expositions solos au Québec, en France et aux États-Unis. Certaines de ses oeuvres font parties de collections privées et publiques. Depuis 2013 des dessins et peintures sont présentées dans quelques magasins Roche-Bobois du Québec.

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